ce n'est pas tant que c'est "faisable", c'est que les nations se FOUTENT de savoir si c'est "faisable".

Chaque pays tentera d'utiliser son poids et ressources pour forcer ou convaincre un autre de faire ce qu'elle souhaite.

Par exemple, la France peut pas décider qui dirige Telegram, mais elle peut arrêter son dirigeant si il passe par la France, elle peut menacer le fonctionnement du site vers les Français, elle peut emmerder la Russie sur TOUS les sujets qui passent.

La Russie à son tour peut emmerder la France en Afrique et tous les sujets qui passent

et on voit si on peut se passer l'un de l'autre, se faire chier éternellement ou qui plie le premier et qui peut s'appuyer sur le plus de pays pour peser le plus lourd

c'est ainsi que les pays pensent: en rapport de force, et de préférence utiliser le droit international, car l'alternative, et la Russie le prouve chaque matin (mais pas qu'eux), c'est la guerre.

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concernant Space X, les ricains et le Muské du jour, évidemment que l'Union Européenne (tout comme la Chine, la Russie, l'Inde, le Japon...) ont besoin d'avoir une relative indépendance et autonomie vis à vis des USA.

Ainsi l'UE a son programme aérospatiale, et il fluctue selon les décennies, et les réussites ou échecs des uns des autres.

Honnêtement l'industrie aérospatiale américaine est actuellement excellente. Il faudrait être fou pour le nier. Et comme Europe et USA ne sont pas ennemis, pourquoi ne pas utiliser leurs services quand c'est utile ?

Mais dans un autre temps, cela ne change rien qu'il faut travailler sur l'aérospatiale européenne pour deux raisons:
1: on est des compétiteurs économiques (et ça n'a rien de méchant)
2: pour se préserver d'éventuelles lubies de politiques américaines (allez savoir, pensez à un trumpé caractériel), il est sain de développer notre propre infrastructure et industrie

quand des chinois, des indiens, des japonais, et même des russes, le font, ce n'est PAS nécessairement maléfique. C'est juste que chaque grand groupes de pays se dotent de leurs propres moyens.

Avec des dirigeants bien lunés (ha!) ça n'exclue pas pour autant la coopération et du partage de moyens.